KAREN BARISELLE

Psychologue clinicienne, psychothérapeute et spécialisée en neuropsychologie

Non conventionné

Clamart (92140)

Consultation psychochologique

Les prises en charges 

Les raisons qui amène à consulter un psychologue sont très différentes d'une personne à une autre. Certains effectuent cette démarche pour apprendre à mieux se connaître, à analyser leurs besoins et désirs, à comprendre leur fonctionnement psychique, ou encore pour analyser un aspect de leur vie qui leur pose question. Pour d'autres, cette démarche est motivée par des problématiques plus profondres (traumatismes, maladies, deuil, dépression, troubles de la personnalité, etc). Le point commun entre tous est la souffrance psychique ressentie qui peut s'exprimer à travers un prisme émotionnel (tristesse, angoisse, sensation de perte de contrôle, attaques de panique, épuisement, perte de confiance en soi) et/ou un prisme social (famille, amis, vie professionnelle). 

 

Le but est alors d'offrir au patient un espace de parole et d'écoute, où il sera considéré dans son entiéreté : cognitive, comportementale et émotionnelle, au moyen de techniques de thérapies, d'outils et des connaissances qui lui seront adaptés. Aussi, le psychologue se place dans un cadre d'écoute inconditionnelle, empathique et bienveillant. Il est présent pour vous aider à apaiser vos souffrances et appréhender votre fonctionnement psychique dans une dynamique collaborative.

 

Un prise en charge thérapeutique courte est parfois suffisante (5 à 10 séances). Néanmoins, la souffrance qui pousse le patient à consulter prend souvent ses racines dans des problématiques ancrées dans le passé, dans des habitudes, des perceptions qui nous désservent depuis longtemps. Il est donc très peu probable d'apporter des solutions en à peine quelques minutes et sans effort. Le changement nécessite qu'on l'entretienne, qu'on lui accorde du temps et de l'énergie pour qu'il puisse se manifester par la suite, dans votre quotidien. Cet investissement ne pourra être fait que par vous-même, le psychothérapeute étant là pour vous accompagner dans ce parcours en vous apportant ses connaissances, des outils et l'aide suffisante. Néanmoins, c'est par une application régulière que les efforts paieront, sans forcément qu'ils soient fastidieux. A titre d'exemple, on peut vouloir apprendre la course à pied en lisant des articles sportifs sur la manière de s'exercer et par quels étapes il faut passer, quels matériels acheter, ou en regardant des tutos Youtube. Toujours est-il que c'est en pratiquant que vous apprendrez à courir, de mieux en mieux avec le temps. 

Principes généraux des Thérapies cognitives et comportementales (ou TCC)

 

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est l’une des approches thérapeutiques ayant reçu le plus de support empirique ces dernières années, et est issue de la méthode expérimentale appliquée au cas particulier d'une personne. 

 

Elles proposent une modélisation du fonctionnement humain basée sur les théories de l'apprentissage. In fine, elles considèrent un comportement inadapté [par exemple une phobie] comme la résultante d'apprentissages liés à des expériences antérieures survenues dans des situations similaires, puis maintenus par les contingences de l'environnement.

La thérapie visera donc, par un nouvel apprentissage, à remplacer le comportement inadapté par un comportement plus adapté correspondant à ce que souhaite le patient. Le thérapeute définit avec le patient les buts à atteindre et favorise ce nouvel apprentissage en construisant une stratégie thérapeutique adaptée. 

La troisième vague des TCCs (sous-entendu qu'il y a une première et deuxième vague) est la résultante d'un enrichissement des réflexions cliniques intégrant des approches cognivo-comportementale. Elle met davantage l'accent sur les aspects émotionnels, l'acceptation psychologique et le principe de pleine conscience. Les TCCs de la 3ème vague interviennent sur la relation de l'individu avec ses émotions et ses cognitions (pensées, croyances, souvenirs).

 

Les TCCs s’adressent aux adultes ou aux enfants. C'est une thérapie "brève" (selon les patients et les problématiques) qui porte sur les interactions entre pensées, émotions et comportements.

 

Les TCCs s’appuient sur différentes techniques (restructuration cognitive, renforcement, analyse fonctionnelle, expositions, etc) qui aident le patient à identifier les mécanismes à l’origine de ses difficultés, à expérimenter de nouveaux comportements et à sortir ainsi progressivement de cercles vicieux qui perpétuent et aggravent la souffrance psychique. 

 

Thérapie de soutien

 

La psychothérapie de soutien vise à aider l'individu à supporter ses symptômes ou ses problèmes (gestion d'un déménagement, d'un conflit, d'un changement dans la dynamique de vie) en apportant un soutien moral et un soulagement symptomatique. Autrement dit, elle s'inscrit dans un contexte de crise psychique ponctuelle et circonscrite afin de favoriser une meilleure adaptation de l'individu aux circonstances de vie. Elle a des objectifs thérapeutiques qui ne renvoient pas forcément à une catégorie clairement définie et se distingue d'autres thérapies visant à modifiter la personnalité. 

 

Elle se fonde sur les facteurs communs en psychothérapie tels que la chaleur, la capacité à générer des stratégies de résolutions de problèmes, la bienveillance, l’authenticité qui permettent d’établir un climat de sécurité et de confiance. La démonstration d’empathie, la normalisation, le non-jugement, l’acceptation inconditionnelle font partie des éléments centraux de la thérapie de soutien (et d'autres formes de thérapies)

 

La thérapie de soutien est souvent utilisée en psychiatrie pour les patients présentant une maladie sévère et persistante, les patients qui présentent un trouble de personnalité, les patients atteints d'une maladie chronique, et ceux qui sont hospitalisés, en suivi en long cours ou non.

Thérapie d’acceptation et d’engagement

La thérapie ACT utilise des techniques classiques de TCCs et des interventions basées sur la mindfulness (méditation de pleine conscience). Cette thérapie peut aussi utiliser des outils issus d’autres types de thérapie (hypnose, humaniste…), cette thérapie se définissant bien plus par ses principes et sa philosophie que par les outils qu’elle emploie.

Le postulat de départ en thérapie d’acceptation et d’engagement est que la souffrance n’est pas signe de pathologie, mais une partie intégrante de l’expérience humaine. Nous sommes des êtres sensibles, nous ressentons le plaisir et la douleur. Aussi désagréables soient-elles, les émotions négatives sont utiles et s’inscrivent dans le fonctionnement normal de l’esprit.

A : Accepter vos émotions et pensées et être présent

C : Choisir une direction de vie conforme à vos valeurs

T : Traduire en acte

 

Thérapie des schémas

 

La Thérapie des Schémas a pour but d’aider la personne à se débarrasser de l’emprise de schémas (ensemble d’émotions, souvenirs, croyances, sensations) dont l’origine remonte à l’enfance ou à l’adolescence et qui amènent la personne à des scénarios de vie répétitifs et dysfonctionnels (ex : choisir des partenaires de vie maltraitants chez une personne ayant un schéma d’imperfection).

 

Les schémas naissent dans les première années de vie quand les besoins fondamentaux de l’enfant n’ont pas été suffisamment comblés. Il s’agit des besoins de sécurité et d’attachement ; d’autonomie ; d’expression, de spontanéité et de jeu ; de mise en place de limites. En ce sens, la thérapie des schémas est fortement influencée par la théorie de l’attachement de John Bowlby, pour rendre compte des besoins affectifs fondamentaux de l’enfant.

Influencés par le tempérament (partie innée, génétique de la personnalité), les schémas découlent de la répétition de comportements inadéquates et/ou de troubles de la personnalité des premières figures d’attachement (en général, les parents) et s’ancrent dans la personnalité de l’individu, plus ou moins consciemment. La mise en place de ces schémas suite à ces carences environnementales de l’enfance vont donner lieu à des stratégies d’adaptation (styles comportementaux qui peuvent être de 3 sortes : évitement, compensation, ou soumission au schéma) pour faire face à ces schémas. Ces comportements adaptés dans l’enfance (ex : un enfant qui évite de se confier à une mère humiliante) deviennent dysfonctionnels à l’âge adulte (ex : ce même enfant qui, devenu grand, ne se confie à personne) car le contexte environnemental de l’individu a changé et qu’il y réagit comme si celui-ci était le même.